JOURNÉE NATIONALE DE PRÉVENTION DU SUICIDE
« PARLER DU SUICIDE, CE N’EST PAS L’ENCOURAGER »
En parler pour sauver des vies.
Ce mercredi 5 février, à l’occasion de la Journée nationale pour la prévention du suicide, l’Association Rénovation tient à réaffirmer son engagement sur un sujet essentiel et encore trop souvent tabou : la prévention du risque suicidaire.
En Nouvelle-Aquitaine, avec le soutien de l’Agence régionale de Santé Nouvelle Aquitaine, notre service Prévention du Risque Suicidaire agit sur trois départements : Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques. Notre mission ? Former citoyens et professionnels de santé afin qu’ils puissent mieux comprendre, repérer et agir dès les premiers signes de détresse.
L’Association Rénovation, face à un manque de sensibilisation, y compris parmi les professionnels de santé, œuvre pour toucher un maximum de personnes et créer ainsi un réseau de soutien sur le territoire. Cette démarche vise à établir un « langage commun » en Nouvelle-Aquitaine, afin d’améliorer la prise en charge des personnes en souffrance et à risque suicidaire.
L’idée selon laquelle « on ne peut rien faire » face à la souffrance d’une personne est fausse. Il est toujours possible d’agir. La formation Sentinelle, l’une des trois formations proposées par le service Prévention du Risque Suicidaire de l’Association Rénovation, est accessible à tous. Il a pour objectif de déconstruire les idées reçues et de fournir des outils concrets pour soutenir les personnes en détresse.
L’idée reçue la plus répandue est que parler du suicide pourrait encourager cette voie. En réalité, en parler permet à une personne de libérer sa parole et de trouver un soutien.
Malgré une prise de conscience grandissante concernant la santé mentale, le suicide reste un sujet largement tabou. À travers nos formations, nous cherchons à encourager le dialogue pour améliorer la prise en charge des personnes à risque. L’objectif est de favoriser une détection précoce, avant que la situation ne devienne critique.
En 2024, 195 sentinelles ont été formées dans le seul département de la Gironde, renforçant ainsi la capacité de la communauté à repérer les signes de détresse et à intervenir rapidement.
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